Du nouveau chez les BRICS

Aujourd’hui, au moment d’écrire le 70ème article de ce blog, j’ai relu le premier article que j’avais écrit en arrivant en Inde « Mettre les pieds dans 2 des 5 BRICS en moins de 24H » et j’ai décidé de rester sur le même sujet. Si vous ne savez pas ce que sont les BRICS et que vous ne voulez pas être complètement perdus, vous pouvez d’ailleurs lire la définition que j’en avais donné à l’époque.

Relire cet article, ça m’a permis de mesurer le chemin parcouru, de me replonger dans les pensées qui étaient les miennes il y a 8 mois et demi. Et de réaliser qu’assise dans la salle d’attente de la guesthouse de Delhi, en train d’écrire cet article de blog, j’étais bien loin d’imaginer que je me replongerais dans une recherche intensive sur les BRICS pour écrire un article analysant leur dernier sommet pour le blog de Tehelka, en veillant à « adopter un point de vue indien » (je trouve ça drôle que mon rédacteur en chef me précise ce genre de choses). Voici l’article en question : « Why the west is wary of the BRICS ». En anglais, et cette fois, je ne vais pas le traduire en français parce que c’est trop long. Mais l’idée (et les conversations que j’ai eues avec les trois spécialistes que je cite dans l’article) c’est que la  relation indo-chinoise au sein du groupe doit s’équilibrer, et que la Chine de manière générale doit faire attention à ne pas écraser ses alliés si elle veut que le groupe soit plus efficace pour contrer le poids politique et économique des puissances occidentales. On finit le point d’actu avec une vidéo à aller voir sur la Syrie. Encore une fois, le point de vue « des méchants », puisque c’est l’ambassadeur en Inde, mis en place par Bashar al-Assad qui est interviewé.

Mais ça fait du bien de ne pas lire seulement les médias français (européens) et d’être confronté aux réactions indiennes sur un sujet. Les notions de démocratie, droits de l’homme et laïcité pèsent moins que celles de souveraineté, anti-colonialisme et liberté.

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